DeIMG_3678rnier continent de notre périple et 8 mois de voyage dans les pattes.

Nous arrivons tard à l’aéroport de Santiago et la récupération de nos bagages ressemble à un parcours du combattant ! Un bus et un taxi plus tard nous arrivons à minuit crevés chez notre hôte AirBnb Abel chez qui nous nous poserons 2 semaines 🙂 Notre plus longue pause en un an : on savoure dès les premiers instants cet appartement joliment décoré en plein cœur de Santiago.

Avant de rejoindre les bancs de l’école nous avons un weekend pour décoIMG_3278uvrir la ville et trouver de nouvelles petites habitudes. A chaque arrivée dans une ville on aime se perdre dans les rues et découvrir ses petits recoins, pour Santiago ça sera plutôt ses grandes avenues !

On aime flâner à la Plaza de armas où des artistes de rues et des danseurs de bachata / salsa et tango font des représentations pour récupérer quelques pesos. Les corps bougent et s’entortillent, on les regarde, sidérés, et on s’imagine avec nos gros sacs faire la même chose. Ça rend pas aussi glamour.

La cathédrale en travaux à l’extérieur (A cause des séismes, elle a été renforcée 5 foisIMG_3272 !), étincelle à l’intérieur : sculptures et dorures sont partout. Un “léger” décalage avec le reste de la ville… no comment. On file se cultiver au musée de l’histoire du Chili : très intéressant et gratuit.

Le dimanche comme tout bon Clément (petite pensée pour ma cousine Eugénie 😉 ) on part à la conquête du marché. Le marché au poissons est sous les vieilles halles et pour ce qui est du reste ça occupe seulement 2 halls entiers grands comme le MIN de Nantes ! On repart avec le sac à dos plein et les bras remplis ! Je crois qu’on a à manger pour la semaine !

Lundi matin 8h : Rentrée des classes…

On va passer 4 mois en Amérique du Sud et les habitants ne sont pas réputés pour leur anglais… (notez que nous non plus…) du coup il faut qu’on s’adapte et qu’on s’y mette si on veut se faire comprendre et avoir quelques discussions intéressantes.

Le stress monte, une évaluation écrite et une autre orale nous attendent pour pouvoir nous mettre dans des groupes deIMG_3368 niveau. Pour Manu c’est vite vu, il n’a jamais fait d’espagnol et Anaïs se rend compte qu’elle comprend bien mais ne sait parler qu’au présent…

Nous nous retrouvons dans des groupes différents de 4 élèves. Royal pour l’apprentissage. Nous aurons 2h de discussion et 2h de grammaire chaque jour. Entrecoupés d’une pause café/gâteau offerts par l’école.

Des activités sont proposées quasiment tous les jours et même le weekend. Ça nous permet de rencontrer du monde et surtout de discuter un peu plus en espagnol.

On participera à un cours de cuisine pour apprendre à faire le ceviche (poisson cru, poivrons, citron, oignons, piment, ail et coriandre) et le fameux Pisco sour (liqueur à base de raisin + blanc d’œuf + sirop de sucre de canne + citron). Un régal qui casse un peu dès le 2ème verre…

Que faire à Santiago ?

Tout ce qu’on a déjà cité plus haut mais aussi tout ça :

1. LIMG_3379e musée des droits de l’homme. Manu arrivera même à suivre la visite guidée en espagnol !!! Principalement tournée sur l’histoire autour du général Pinochet : Le 11 septembre 1973, il fait un coup d’état et renverse le président Allende en bombardant le palais présidentiel avec l’armée. Il restera 15 ans au pouvoir, en instaurant un couvre feu, en bafouant les droits de l’homme, en interdisant tout autre parti politique et toute réunion de plus de 4 personnes, mais aussi en libéralisant l’économie.

3200 personnes sont tuées et 38 000 torturées… Arrêté au niveau international pour “terrorisme et actes de torture”, il est libéré pour raison de santé et retourne finir sa vie tranquillement au Chili…

2. A ne pas louper la visite guidée de la ville avec Free tours : nous apprenons un peu plus sur l’histoire du Chili, qui a été colonisée par Pedro de Valdivia, en éjectant les populations natives. Il voulait fonder la capitale à Concepcion, bien plus au sud, mais il s’est heurté au peuple Mapuche, qui a tenu tête jusqu’en 1882, soit plus de 300 ans plus tard… Ce qui l’a poussé à rebrousser chemin et à déclarer Santiago capitale du Chili. Il a fini sa vie capturé et dépecé vif par les Mapuche. Heureusement pour nous, ils ne réservent pas le même sort aux voyageurs… enfin je crois.

3. Le barrio Lastarria : un gros côté bobo européen mais on adore ! Des arIMG_3298tistes, des bars, des boulangeries, des restaurants et de supers glaciers. (Emporio la rosa et le café de l’opéra)

4. Manger des empanadas : pas trop difficiles à trouver, il y en a partout ! Et boire un terramoto : tremblement de terre pour les non hispanophones (vin blanc moelleux + sirop de grenadine + quelques gouttes de Fernet amer + un énorme morceau de glace à l’ananas). Ça se vend au litre et demi, se partage, se boit facilement mais quand on se lève … tremblement de terre !

Côté bière, attention avant de commander car elles sont aussi vendues au litre...

IMG_33815. Une ballade au parque forestal : de grandes statues, cadeaux de différents pays du monde entiers y sont exposées et vous pourrez vous rendre compte à quel point les chiliens sont chaleureux entre eux… Les jeunes amoureux n’étant pas souhaités chez les parents ils viennent se câliner dans les parcs ce qui donne des scènes assez chaudes !

6. Les cerros San Cristobal et Santa Lucia qui donnent une jolie vue sur la ville (y aller de préférence après une averse, le nuage de pollution sera retombé).

7. Le quartier Bellavista et la rue Pio Nono pour les bars étudiants et la street food pas chère.

8. Profiter des spectacles de rue, des artistes, peintres, sculpteurs, créateurs de bijoux… Ce côté créatif nous avait beaucoup manqué ces derniers mois.

On a bien aimer se poser aussi longtemps dans cette ville. La ville est dynamique et  variée, créative, les rues sont sûres. Les deux semaines sont passées super vite et nous n’avons pas eut le temps de tout faire : le palais présidentiel est à conseiller ainsi que la visite du cimetière… On commence à avoir des fourmis aux pieds, il est temps de reprendre la route direction la Terre de feu en Patagonie.

Et vous, que pensez vous de l’idée de vous poser un peu dans une ville ?

Trouvez vous qu’il soit important de parler la langue du pays ou est ce que l’anglais peut suffire partout dans le monde ?  

 

Informations pratiques :

1€ = 670 $CLP (pesos chiliens)

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Airbnb chez Abel quartier Providencia. On vous le recommande.

– Ecole ECELA quartier Providencia. 20h de cours par semaine/ 2 semaines : 259 € /personne. Nous avons réservé par l’agence Linguland qui nous proposait des tarifs bien plus avantageux qu’en passant directement par l’école. L’école est aussi présente au Pérou et en Argentine.

– Trajet aéroport – centre ville : prendre le bus qui s’appelle “Centro Puerto”. Il coute 1500$CLP jusqu’à Heroes. C’est le terminus et de là vous pouvez prendre le métro.

– Pour prendre le bus et le métro il vous faudra une BIP card en vente dans toutes les stations de métro.

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4 réflexions au sujet de « Sur les bancs de l’école à Santiago »

  1. Hola ! Qué tal ? Bien sûr que l’espagnol (le castillan !) est utile pour voyager ! Bon d’accord il y a sûrement moins de monde à parler cette langue dans les pays que vous venez de parcourir mais l’Amérique latine c’est grand et y’a du monde non ?!!! Vous allez les rencontrer tous ces “hispanisants” !
    Quant à la pause, je pense qu’elle a dû vous permettre de “ralentir” ce rythme effréné depuis 8 mois !?…
    Bonne continuation à vous 2, vous êtes de + en + resplendissants sur les photos ! J’espère qu’à l’intérieur aussi ?!!…
    Bises. Mimi

    • Hola ! Muy bien y tu ? Disfrutamos de Patagonia ahora y hace mucho frio ! Je ne sais pas si nous resplendissons mais nous nous glissons assez facilement dans ce nouveau continent et cette nouvelle culture. Plus d’art, une nouvelle gastronomie, une nouvelle architecture, de nouvelles histoires et des tempéraments bien différents de l’Asie ou de l’Océanie. Côté langue il y a encore tellement de progrès à faire mais bon on s’entraine chaque jour et on essaye…

  2. Je suis super contente de voir que vous avez trouvé l’âme de Santiago qui n’est pas forcément evidente pour un passage aussi “court”. Pouvoir parler la langue locale est un élément incroyable du voyage qu’il faut saisir dès que l’on peut 😛

    • Ca nous a fait du bien de nous poser un peu plus longtemps dans une ville et du coup nous intégrer dans la ville locale sans avoir l’impression de juste l’effleurer. Pour la langue, le passage en Argentine est un peu dur, leur accent est bien différent !

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